Un podium Européen pour Quentin Prugnières

Quentin Prugnières a décroché le premier podium de sa carrière en championnat d’Europe 250, terminant second de l’épreuve Suédoise au guidon de sa Kawasaki du team 9MM Energy Drink BUD Racing.

Samedi Quentin avait posé les bases de ce podium en effectuant une superbe première manche qui l’avait vu se classer second au terme des vingt cinq minutes de course. Neuvième sur la grille, Quentin allait rapidement pointer quatrième après six minutes de course avant de gagner encore deux places avant la mi course. Second à treize secondes du leader, il allait réduire cet écart de moitié en signant le record du tour, obtenant son meilleur résultat à ce niveau avec une seconde place. Toujours neuvième derrière la grille en seconde manche, il se positionnait rapidement en cinquième position dès le premier tour et il allait poursuivre son effort pour gagner encore deux places et franchir le drapeau à damiers en troisième position. Second de l’épreuve, Quentin signe de belle manière son premier podium en Europe 250 et pointe désormais à la septième place du championnat, à seulement deux points de top cinq alors qu’il reste deux épreuves à disputer.

Son équipier Eddie Wade a eu moins de réussite, chutant lourdement aux essais ; avec une côte fracturée et un dos douloureux, il n’a pu prendre part aux courses.

Quentin Marc Prugnières : « Aujourd’hui, j’ai enfin obtenu le podium que j’ai manqué quelques fois cette saison et je pense que je le méritais ! Dans les deux courses, j’ai pu gérer la pression de mes rivaux et je n’ai commis aucune erreur dans les manches. Je suis content de ce podium ; j’attendais cette sensation d’être sur une des marches ! Hier, j’ai décroché mon premier moto-podium en EMX250 et je l’ai encore fait aujourd’hui. Mon deuxième départ aurait pu être encore meilleur ; je suis bien sorti de la grille mais ensuite j’ai cabré sur quelques mètres. Bien sûr, si j’avais pu éviter cela, j’aurais pu chercher une victoire de manche. J’étais un peu stressé dans le dernier tour, regardant derrière moi pour voir à quelle distance il se trouvait d’Elzinga, mais j’ai géré l’écart jusqu’au bout. La piste ici était très technique et cela me convenait. Il n’y a pas de mots pour décrire ce que je ressens en ce moment, mais lundi, nous reprendrons le travail sur la piste pour en obtenir plu s; nous avons encore deux manches, dont une à Saint Jean d’Angely, et j’ai hâte de courir devant les fans français. »

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